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Le difficile accouchement de la réforme de la Prévoyance vieillesse

Le 25 septembre prochain, nous allons voter sur la réforme de l’AVS. En effet, un projet, concocté par le Conseil fédéral et modifié – en plus sévère – par les Chambres fédérales a provoqué un référendum. Curieusement, c’est l’adaptation de l’âge de départ des femmes à la retraite à celle des hommes qui suscite une forte opposition, alors qu’il n’est nullement démontré que les femmes soient en plus mauvaise santé à ce stade de la vie.
Par contre, le vrai problème, c’est leur trop faible revenu. Elles constituent le gros de la catégorie des personnes avec une rente AVS trop maigre et un deuxième pilier inexistant, sinon minuscule. Dans ce domaine, il est indispensable d’apporter des améliorations significatives.
On nous annonce une sévère inflation pour le proche avenir. Il entraîne une détérioration de la situation, alors que le pouvoir d’achat des seniors a déjà considérablement souffert ces dernières années.

Donc, pour nous, seniors, le véritable enjeu d’une réforme réussie doit résider dans la garantie d’un niveau de vie décent des rentiers – actuels et futurs

L’assurance vieillesse et survivants (AVS) a dégagé, en 2021, un excédent de répartition positif de 880 millions de francs. A cela s’ajoute le gain des placements du fonds AVS et les intérêts versés par l’assurance invalidité.

Le résultat d’exploitation du premier pilier présente au final un excédent de recettes de 2,6 milliards de francs en 2021. Un record. En 2020, il se montait à 1,9 milliards.

Werner Blum, président